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Le triomphe de la décrépitude ? Non, la résistance !
02/09/2010 13:19
La France est engluée dans un chômage de masse, et en réalité bien plus élevé que les chiffres officiels, et ce depuis plusieurs années ; la crise y est pour peu, mais elle a bon dos quand il s’agit pour les politiques de masquer leur échec. Les délocalisations s’accélèrent encore et encore. Trouver un financement pour une PME est aujourd’hui une mission quasi-impossible. La rentrée sera marquée par la réforme des retraites, réforme qui en plus d’être injuste, ne changera rien au problème, tant qu’il n’y aura pas de croissance. Tiens, la croissance, elle, plafonne à 2% depuis bientôt trois décennies. N’évoquons pas l’insécurité…
Alors, pourquoi écrire un modeste article pour encore une fois faire ce tableau tout noir, que n’importe qu’elle personne de bon sens peut faire ? Parce qu’il est insupportable, dans ce contexte catastrophique, d’entendre nos dirigeants se réjouir de petits soubresauts, que ce soit dans le domaine de l’économie, de la sécurité, etc. Ainsi madame Lagarde s’est félicité d’une croissance de 0,6% au second trimestre 2010, et ce par rapport au premier trimestre. Et si en juillet 2010, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A croit de 5,4% en un an, à 2.767.000 personnes – « des usagers du pôle emploi », relativiserait notre ami Eric Woerth –, cela n’empêche pas non plus madame Lagarde de se réjouir d’une baisse de 0,5% (sic !) du nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A par rapport à juin, après une baisse de à 0,3% en juin : « C’est positif, on a pour le deuxième mois consécutif une baisse du chômage. C’est l’indication d’une stabilisation du chômage ». Sinon, toutes catégories de chômeurs confondus, la hausse se porte à 8,3% sur un an. Passons sur les auto-satisfecit de monsieur Hortefeux, en matière de sécurité, lorsque celui-ci se réjouissait d’une baisse de la délinquance en 2009 de… 1,04% !
Bref, arrêtons avec les chiffres. Voilà le problème : la France dévale un gigantesque toboggan à toute allure, et nos dirigeants érigent en victoire le moindre sursaut du pays dans sa course infernale. C’est pour cela que je parle de triomphe de la décrépitude : elle s’est imposée, nos dirigeants s’y sont habitués. Ce n’est pas seulement parce qu’ils doivent faire bonne figure pour se faire réélire qu’ils arborent ces chiffres avec le sourire, chiffres qui au vu de la situation de la France sont en réalité consternants ; c’est aussi parce qu’ils la considèrent cette décadence comme normale. Le défaitisme l’a emporté, les imprègne. Pour eux, « c’est foutu ». Sauvons les meubles, c’est-à-dire les copains du premier cercle et compagnie, et tâchons de ne pas avoir bilan trop mauvais.
Face à cette descente aux enfers, Debout la République est là pour rappeler que rien n’est perdu, que les français ont le droit d’avoir des ambitions bien plus fortes que par de minables « stabilisations » ou « légers reculs » du chômage. Car le plein-emploi est possible ! Car tout est encore possible ! Les mesures à prendre sont simples, mais demandent souvent du courage. C’est pourquoi, plus que jamais, le gaullisme est d’actualité : résister, encore et toujours.
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Dupont-Aignan appelle Sarkozy à "ne pas communiquer sur du vent"
01/09/2010 23:53
Dupont-Aignan (DLR) appelle Sarkozy à "ne pas communiquer sur du vent"
PARIS, 1 septembre 2010 (AFP) - Le député (ex-UMP) et président de Debout la République (DLR) Nicolas Dupont-Aignan a appelé mercredi le président Sarkozy "à ne pas communiquer sur du vent" car, dit-il, "il y a un moment où la réalité vous rattrappe". "On ne peut pas tricher éternellement. On ne peut pas gouverner uniquement avec des effets d’annonces. Il y a un moment où la réalité vous rattrappe", a dit M. Dupont-Aignan sur BFM à propos de la surenchère sécuritaire du gouvernement. "Au lieu de se poser, de réfléchir, il y a eu la volonté du président de la République de se livrer à une surenchère pour faire croire qu’il agit. Mais ce ne sont que des paroles et des paroles qui cassent beaucoup de choses", a estimé le député de l’Essonne. "Le président a choisi les mesures qui font le plus de bruit et qui ont le moins d’efficacité" et au même moment, on a supprimé 10.000 postes de policiers dans nos banlieues", a-t-il dénoncé. "Il faut remplacer les départs en retraite dans les commissariat, construire des places de prison, rétablir la chaîne pénale... il faut des choses sérieuses mais pas communiquer sur du vent", a-t-il conclu.
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La discorde chez la majorité
01/09/2010 21:06
Quand la désunion passe du PS à l’UMP
Il n’y a pourtant pas si longtemps, l’ensemble des troupes majoritaires récitaient comme des robots le même argumentaire pondu par l’Elysée. Si cela n’était pas sans limite, au moins, cela communiquait une unité que le Parti Socialiste était bien incapable de montrer entre les tirs de snipers de Manuel Valls ou ceux de Vincent Peillon. La discipline était clairement la force de la majorité et la désunion la caractéristique de l’opposition. Cela expliquait sans doute le fait que Nicolas Sarkozy avait encore de bons sondages présidentiels étant donné la faiblesse de sa cote personnelle.
Le PS a retenu la leçon et la belle unité affichée le week-end dernier rend clairement plus crédible l’opposition. Parallèlement, c’est l’UMP qui perd de sa superbe. Si, depuis le démarrage, la contestation a toujours était présente (Rama Yade…), ces derniers jours ont été une véritable farce. Alors que l’unité était essentielle pour reprendre pied après la descente aux enfers du printemps dernier, on assiste à une multiplication de déclarations de ministres critiquant un autre membre du gouvernement ou de parlementaires s’en prenant également à des ministres.
Nicolas Sarkozy a d’ors et déjà complètement raté sa rentrée, d’autant plus que la désunion de son camp contraste cruellement avec l’unité retrouvée du camp adverse. Il ne reste décidemment plus grand-chose à l’hôte de l’Elysée… La discorde chez la majorité commence à créer une atmosphère de fin de règne qui n’est pas sans rappeler les précédents de 1995 ou 2007, c’est dire ! Plus personne ne semble avoir d’autorité et chacun semble désormais jouer sa carte en fonction de ses intérêts propres sans jamais se poser la question d’un quelconque intérêt général.
Pourquoi un tel désordre ?
Après un printemps aussi calamiteux, il aurait fallu que le gouvernement et la majorité agissent parfaitement de concert, sans le moindre couac. Nicolas Sarkozy aurait pu opposer un professionnalisme de bon aloi à toutes les polémiques qui l’assaillent. Mais non, le gouvernement répond dans le désordre et en se tirant dans les pieds. On croirait revivre les pires heures de la rue de Solférino. Il est sidérant de constater l’incapacité du gouvernement à agir comme une équipe, le tout sans la moindre réaction du président qui laisse faire cette chienlit qui mine pourtant son quinquennat.
Il est assez incroyable que Nicolas Sarkozy passe à ce point à côté de sa rentrée. La chienlit gouvernementale donne l’impression d’une équipe à bout de souffle et d’un président inutile pour remettre de l’ordre. Même la perspective d’un remaniement ne parvient pas à les discipliner !
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